Art culinaire
Aujourd'hui c'était opération macarons. Je n'en avais jamais fait. On me disait que c'était super technique et difficile. Je trouvais on bien pessimiste parce qu'en lisant la recette, je ne voyais pas ce qu'il y avait de compliqué. Sauf peut-être le fameux macaronnage, mais avec un peu de tact, ça se ferait tout seul avais-je décidé. Je me suis donc lancée, ai tout bien suivi la recette super facile, ai macaronné avec amour et ai commencé la confection à la poche à douille de mes petits macarons. Sauf que je n'avais pas de poche à douille. Uniquement le truc en plastique qu'on met à l'intérieur (j'ai donc appris qu'on mettait un truc en plastique à l'intérieur de la poche en lisant l'emballage des trucs en plastique alors que je me demandais ce qu'elle avais cette *£$%!## de poche à douille.) Bref, je me suis retrouvée avec d'immondes petits tas qui s'étalaient gaiement jusqu'à se rejoindre les uns les autres parce que, bien sûr, mon macaronnage, je l'avais foiré. J'ai tout de même enfourné en me disant qu'un miracle pouvait se produire. Et là... Le miracle ne s'est pas produit. Constatant mon échec mais ne pouvant m'y résoudre, d'une main je jetais ma fournée loupée à la poubelle tandis que de l'autre j'ajoutais de la levure à la mixture restante (je sais, c'est impressionnant). J'ai transvasé la pâte dans un moule à gâteau et ai fait un très joli gâteau (dans un moule à cake il y a fort à parier que j'aurais fait un très joli cake.) Si jamais il est bon, je pourrai me la péter grave avec ma recette à moi. Je serai un peu comme une soeur Tatin (elles se la pétaient grave avec leur tarte au début.) Autant, j'ai inventé ce que l'histoire retiendra comme le gâteau Paillette et les concurrents de Masterchef 2876 devront revisiter ma recette... Voilà, on va dire ça...